Vaste question, à laquelle nous nous heurtons si souvent !
Oui, qui suis-je, moi qui suis capable de me demander qui je suis ?
Qui suis-je, moi qui n’ai pas demandé à être ?
Qui suis-je, moi qui refuse de n’être que la somme de mes actes ?
Et d’autres questions encore : qu’est-ce que l’être humain ? La vie, à quoi ça sert ? La vie a-t-elle un sens ? Et la mort ? Quelqu’un pourra-t-il m’aimer ? Et d’ailleurs, suis-je aimable ? Et Dieu dans tout ça ?…
Mais je m’égare ! Je ne suis pas théologienne, bien qu’ayant étudié la théologie ; ni exégète, bien qu’ayant appris (difficilement) le grec et l’hébreu (que je me suis empressée d’oublier, rassurez-vous) ; ni liturgiste, bien qu’animant des messes depuis plus de 20 ans (ce qui ne me rajeunit pas) ; ni mystique, bien qu’ayant écrit moi-même quelques prières.
Je suis baptisée, catholique pratiquante, de formation scientifique, vaguement musicienne, poète à mes heures perdues … Je suis enfant de Dieu !
Et si j’ai adopté le pseudo d’Élisée, c’est qu’il a eu l’audace de demander (2 R 2,9) double part de l’esprit d’Élie, le grand prophète ! Et le plus fort, c’est qu’il l’a reçu :
Pendant sa vie, il fit des prodiges,et dans sa mort ses œuvres furent merveilleuses. (Si 48, 14)
Rien que ça …